Association Croco Loisirs de Dijon

le 08-03-2014 10:40

Dimanche 9 mars : Saint Jean de Boeuf

La randonnée d'aujourd'hui sera historique ... et préhistorique ! Historique par le camp radariste allemand durant la deuxième guerre mondiale, et préhistorique avec la visite de la sublimissime grotte de Roche-Chèvre (à ne pas confondre avec la grotte de Roche-Chèvre de Barbirey Sur Ouche). La troupe de baroudeurs : Nanou et Hervé, Catherine et Michel, Anne-Marie, Chantal B., P'tite Chantal et Jean, Angèle, Sylvie, Marie-Alice, Christine, Pascale et Bruno.

Cette partie de la région, située entre la vallée de l'Ouche et la côte, recèle quelques curiosités uniques, mais sont assez éloignées les unes des autres. Aujourd'hui, nous laisserons de côté les dolmens (commune de Ternant) et le point le plus haut de la Côte d'Or géographique (641 m, commune de Détain et Bruant).

Le parcours est une boucle de 11 km, prolongeable à 13 km avec un aller-retour sur le belvédère de St-Jean de Boeuf. Par sécurité, nous ferons préférentiellement la boucle de 11 km, quitte à aller au point de vue en voitures, en fin de parcours, par le chemin carossable.

Il est assez délicat de se garer à Saint Jean. Nous trouverons néanmoins quelques emplacements "sauvages" aux alentours de l'église. Nous partons ensuite sur un petit chemin qui monte tranquillement vers le nord-est, puis tourne pour finir plein est vers la "Ferme de la Belle Emilia", dérivé de "la Belle Emèlia", fille du premier propriétaire. Cette ferme, construite dans les années 1830 était un domaine important, composé de plusieurs corps de bâtiments et d'un puits, situé dans une zone à l'époque non boisée, servant de pâturage aux moutons. La propriété fut annexée par les allemands dès le début de la construction des radars (début 1942), puis détruite et brûlée à leur départ (1944) et enfin reconstruite à partir de 1973. Un peu plus loin, nous tombons sur les vestiges de la station radar Dackel, intégrant un vaste réseau de stations radar allemandes s'étendant sur une ligne allant du Danemark à la Suisse. Le camp Dackel avait pour but de repérer les avions alliés et de les faire intercepter par la chasse allemande stationnée sur les bases de Dijon et Tavaux. Suivant les sources, le camp était équipé de 2 ou 3 radars paraboliques et orientables de 7,50 m de diamètre, de 2 ou 3 radars rectangulaires de 7 m sur 6 m et d'une antenne de 42 m de haut sur 6 m de large, pivotant grâce à une gigantesque bille d'acier. Ce dernier équipement ne fut cependant pas complètement opérationnel avant la fin de la guerre. La portée de détection, suivant les radars, allaient de 30 à 100 km. Quant au camp par lui-même, il était essentiellement composé de baraquements en bois (avec isolation, tout à l'égout, électricité, eau courante par un puit creusé de 87 m et un simili "château d'eau"), sur une base béton avec vide sanitaire. Il ne reste essentiellement que les vestiges bétonnés. Néanmoins, il existait une salle des fêtes (avec une troupe de théatre) construite en "dur", dont il subsiste encore un mur.

Nous quittons le camps Dackel par un chemin zig-zaguant en direction de l'est. Nous devons maintenant traverser un massif par une montée suivie d'une descente pour atteindre la petite vallée où se cache la grotte de Roche Chèvre. C'est une très large grotte qui abrita les premiers habitants (préhistoriques) de cette région. Elle est accessible à tous (munis d'une lampe, bien sûr) et comporte de très jolies concrétions. On raconte qu'un chrétien, poursuivi par les romains, s'y réfugia avec sa chèvre. Mais les romains, découvrant la cachette, murèrent l'entrée. Le malheureux survécu grâce au lait de sa chèvre, donnant ainsi le nom à la grotte.

Après cette visite préhistorique au cours de laquelle nous ferons notre petite collation, nous devons re-traverser le massif ! De retour en direction du village, Hervé fait remarquer un point "information" sur son GPS correspondant à la Pierre qui Vire. Les recherches dans le bois seront vaines ! Une piste à explorer pour une prochaine fois sera de passer en bordure de champs, par l'autre côté. Le retour au village se fera à vive allure, mais nous irons au panorama ... en voitures.

A refaire en rando de journée pour passer plus de temps sur le camp Dackel, à la grotte, trouver la Pierre qui Vire et aller au panorama à pied (cette fois-ci !)

        

 


Le Camp "Dackel"    

                 

                    

Respectivement, un socle de Radar, le Puits, le Garage et sa Fosse, un Incinérateur, la Salle des Fêtes 

  

                                   

                                 

                         

Quelques autres vestiges ...                      

                      

                      

La Grotte de Roche-Chèvre                   

                        

                      

                           

La Cabane des chasseurs et le Panorama sur la Vallée de l'Ouche                     

 

                    

 


 
 
 

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