Association Croco Loisirs de Dijon

La randonnée hivernale traditionnelle : la Combe à la Serpent. Pas de chasseur sur cette zone, et, habituellement je réserve cette randonnée pour un dimanche enneigé. La douceur exceptionnelle de cet hiver nous fera découvrir une Combe à la Serpent sans son manteau blanc. N'étant pas très en forme suite à un déménagement, Philippe prendra la conduite de la randonnée (ouf !). Le groupe du jour : Michel et Catherine, les CocoPhils, P'tite Chantal et Jean, Laurent, Sylvie, Angèle, Christine (bienvenue pour sa première rando Croco !), Bruno. Nous passerons par l'observatoire, le Rucher, le Parc au Daims, le Mémorial de l'aviateur.

Le départ de la rando se situe au niveau de l'Observatoire des Hautes Plates. Pour les connaisseurs, il est équipé d'un télescope de 300 mm de diamètre, d'un télescope de 500 mm et d'une camera. Sur le mur sud de l'observatoire, un cadran solaire portant l'incription "le temps scintille, le songe est savoir" a été installé en 1991. Contrairement à la plupart des cadrans solaires, celui-ci ne donne pas l'heure solaire, mais l'heure en temps universel (rajouter 1 h en hiver et 2 heures en été). On utilise le cadran de gauche en hiver et au printemps, et celui de droite en été et en automne. On peut également y "estimer" la date ...

Depuis l'observatoire, nous partons en direction du Rucher, non pas par les grands chemins traditionnels, mais par des petits sentiers plus pittoresques et plus intéressants que Philippe nous fait découvrir. Bien sûr, un peu de crapahutage mettra du piment à la balade. Au cours du parcours, nous passerons à côté de plusieurs cabottes (ou cadoles), restaurées ou non. Il faut dire que le Parc de la Combe à la Serpent en dénombre une bonne vingtaine ...

Arrivés au superbe Rucher restauré, nous nous apercevons que quelques ruches "modernes" ont été placées à proximité, accompagnés d'un panneau explicatif fort intéressant sur les abeilles, le miel et l'homme. Revenons à notre rucher en pierres : il était présent avant la création du parc, en pleine nature, entre bois, vignes et champs, mais sa présence a été ignorée jusqu'en 1967 car enfoui dans la végétation. Sa situation proche de Corcelles Les Monts s'explique probablement par le fait que ce village comportait jadis un grand nombre de vergers. Depuis 2004, il a été restauré, et reste unique en France. Son origine est incertaine (construction médiévale ou datant des guerres napoléonniennes ?), mais figure sur le cadastre de 1812. Construit avec des murs en pierres sèches (comme les cadoles) et sur 3 terrasses, le Rucher est d'une conception très élaborée car il était prévu des niches d'hivernage. On dénombre aujourd'hui 48 niches dans lesquelles des ruches étaient placées à la belle saison. A partir de la St Ambroise (patron des apiculteurs), les ruches étaient placées à l'abris du froid.

Nous continuons ensuite la montée vers le plateau pour rendre visite aux daims (en habit d'hiver) et des bêtes à cornes dont j'ai oublié le nom. A proximité, nous trouvons une table qui tombe à pic pour notre pause café. Philippe nous emmène ensuite jusqu'au Mémorial des aviateurs, en passant par quelques cabottes et une source. Il ne reste que très peu de restes de l'avion, et nous pouvons lire sur une plaque : "En ce lieu au mois d'août 1930, quatre aviateurs du 22ème régiment de Chartres ont trouvés la mort, leur appareil un Super Goliath s'est écrasé à la suite d'ennui mécanique".

Le retour à la voiture se fera tranquillement, pour clore ce parcours d'environ 10 km. 

Quelques photos de la randonnée : l'Observatoire, quelques Cadoles (rénovées ... ou pas), le Rucher, le Parc Animalier, le Monument des Aviateurs, quelques vues.